• LE BAL DES FAUX CULS.

    Il y a une chose extraordinairement simple avec les staliniens, c'est qu'ils sont toujours au rendez vous. Je reproduis ci dessous un papier de l'humanité copié chez la raleuse. J'étais certain qu'avec sa légèreté légendaire elle allait se ruer contre Valls, se prenant pour Don Quichotte en croyant combattre de vrais moulins. Ce n'est pas que je trouve la critique de Valls insupportable mais j'aimerais qu'elle soit honnête et légitime. Hors elle ne l'est pas. Si j'écris cela ici c'est parce que mes commentaires sont interdits sur le blog en question (même ceux qui approuvent le contenu). Je dois être un redoutable polluant. mais revenons au sujet. D'abord ce papier est d'une malhonnêteté intellectuelle rare, joue sur les mots et les concepts(c'est la signature des staliniens depuis toujours) mais surtout fonctionne à sens unique. La mode est à taper sur Valls alors allons y, tapons sur Valls, et peu importe que les mots soient truqués. le vieil adage "diffamez, diffamez il en restera bien quelquechose" est toujours vivant. A titre personnel je ne suis pas un inconditionnel de Valls mais je ne le suis pas plus de Cécile Dufflot. La fuite devant les problèmes n'est pas une solution et certains campements de roms en posent. Alors que faire? Travailler à l'insertion bien entendu, mais alors se pose une autre question. Au mois de mars dernier, dans la ville de Montreuil dirigée par Dominique Voynet, la mairie s'y est attaquée. Et qui a t-on trouvé pour tenter de faire barrage en bloquant la rue avec sa voiture? L'ancien maire de la ville et ci-devant député pc-front de gauche Jean Pierre Brard. Et qui envoyait la police pour permettre aux roms de s'installer? Manuel Valls! Ce même Jean Pierre Brard recevait la soutien de l'ump. Oui Oui,vous pouvez aller vérifier.

    Le 6 mars, sous le titre:" mais où sont ils? que font ils?", j'ai fait un article sur le sujet et bien entendu,ce fut un tonnerre de silence de la part de toutes les "bonnes âmes" du front de gauche si promptes à se choquer, si promptes à gerber devant les injustices, si enclines à détenir la vérité en toute chose. Personne, pas un mot et le prophète en chef j.l.m y allait même de son soutien total.

    Qui a dit salopards? L'accusation me semble assez juste. Ouais, salopards, je ne vois pas mieux. et il faudrait apporter soutien à ces gens là? Permettez moi de pleurer devant tant de connerie. et ces gens là qui se prétendent "la vraie gauche". ah j'allais oublier "l'humain d'abord" disent ils. La haine d'abord oui!

    ci dessous, l'article en question. et puis ensuite allez voir mon article et lisez les liens, c'est édifiant.

    "Quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.» Par Jean-Claude Lefort, Député honoraire, Fils de Manouche.

    La tribune:

    Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV, que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme.

    Tu as été naturalisé français en 1982. Franco est mort en 1975. Sept ans avant ta naturalisation. Quand tu es devenu français, il n’y avait donc plus de dictature en Espagne. Tu avais donc « vocation », selon tes mots, à retourner dans ton pays de naissance, en Espagne. Tu ne l’as pas fait et je comprends parfaitement, de même que je comprends totalement ton souhait de devenir français. Cela sans l’ombre d’un doute.

    Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms. Celui qui t’écrit, en ce moment, est un Français d’origine manouche par son père. Mon père, manouche et français, est allé en 1936 en
 Espagne pour combattre le franquisme, les armes à la main, dans les Brigades internationales. Pour la liberté de ton pays de naissance, et donc celle de ta famille. Il en est mort, Manuel. Des suites des blessures infligées par les franquistes sur le front de la Jarama, en 1937. Je ne te demande aucun remerciement, ni certainement pas la moindre compassion. Je la récuse par avance. Je suis honoré en vérité qu’il ait fait ce choix, quand bien même il a privé ma famille de sa présence alors que je n’avais que neuf ans et ma sœur, dix-huit.

    La guerre mondiale est venue. Et les camps nazis se sont aussi ouverts aux Tziganes. Tu le sais. Mais un nombre énorme de Manouches, de Gitans et d’Espagnols se sont engagés dans la Résistance sur le sol français. Ton père aurait pu en être. Il en avait l’âge puisque il est né en 1923. Georges Séguy et d’autres sont entrés en résistance à seize ans. Je ne lui reproche aucunement de ne pas l’avoir fait, bien évidemment. Mais je te demande le respect absolu pour celles et ceux qui se sont engagés dans la Résistance contre le franquisme, puis ensuite contre le nazisme et le fascisme. Contre ceux qui avaient fait Guernica. Et pourtant, à te suivre, ils avaient «vocation» à retourner ou à rester dans leur pays d’origine, ces «étrangers, et nos frères pourtant»…

    Manuel, «on» a accueilli la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union européenne alors que ces pays ne respectaient pas, et ne respectent toujours pas, un des fondamentaux pour
 devenir ou être membre de l’Union européenne: 
le respect des minorités nationales. Sensible à cette question pour des raisons évidentes, je m’en étais fortement inquiété à l’époque. En tant que député, je suis allé à Bruxelles, auprès de la Commission, pour prouver et dire que ces pays ne respectaient pas cette clause fondamentale. On m’a souri au nez, figure-toi.

    Et aujourd’hui, dans ces pays, la situation des Roms s’est encore aggravée. Pas améliorée, je dis bien «aggravée». Et ils ont «vocation» à rester dans leurs pays ou à y revenir? C’est donc, pour toi, une espèce humaine particulière qui pourrait, elle, supporter les brimades, les discriminations et les humiliations de toutes sortes? Ces pays d’origine ne sont pas des dictatures, c’est certain. Mais ce ne sont pas des démocraties pleines et entières pour autant. Alors toi, l’Espagnol devenu français, tu ne comprends pas? Fuir son pays, tu ne comprends pas? Toi, tu ne comprends pas que personne n’a «vocation» à rester ou revenir dans son pays? Sauf si tu es adepte de conceptions très spéciales, à savoir que ce qui vaudrait pour un Roumain ne vaudrait pas pour un Espagnol. Tu sais pourtant que le mot «race» va disparaître de nos lois. À juste titre car il n’y a pas de races, juste une espèce humaine. Et les Roms en sont.

    La fermeté doit s’exercer là où se trouvent les responsabilités. Pas sur de pauvres individus qui n’en peuvent plus. Savoir accueillir et savoir faire respecter nos lois ne sont pas deux concepts antagoniques. Mais quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.»

    Pour l’heure, Manuel, j’ai la nausée. Tes propos me font gerber, même pire. Nos pères auraient donc fait tout ça pour rien ou pour «ça»?

    Ils sont morts pour la France, Manuel. Pour que vive la France. Inclus «ces étrangers, et nos frères pourtant».


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