• a lire et pourquoi pas, à signer.

    Je suis profondément favorable à l'europe, mais il y a une chose qui m'indispose, c'est la quasi interdiction que certains voudraient imposer de ne pas pouvoir changer de politique. Ecoutons bien, ce que nous dit sarko:"la parole de la france ne peut être remise en cause."  Autrement dit, il décide aujourd'hui et celui qui sera là demain doit assumer les aneries. En occident, même si nous n'etions pas tous anticommunistes primaires,ce que certains d'entre nous ont reproché à l'union soviétique, c'est l'interdiction faite de changer quoi que ce soit au système. Aujourd'hui, l'europe voudrait imposer la même chose. non, non,non. Si demain le peuple français veut décider d'une autre orientation, il doit en avoir le droit et la possibilité. Cela ne veut pas dire que je serai automatiquement d'accord, mais je veux le choix. C'est pour cette raison que j'ai signé ce texte ci dessous qui contient pourtant des choses avec lesquelles je suis en désaccord. Par exemple l'idée que sarko et hollande c'est du pareil au même, où que l'évolution actuelle est intrinsèquement liée à l'idée de base  où alors en appeler à Mendès France pour en faire un antieuropéen.  Lisez donc ce texte et rejoignez le combat pour le choix.Ce qui ne sous entend pas que j'adhère au soutien à jean luc mélenchon.

    Appel aux citoyens et à leurs élus pour s’opposer au « coup d’État » du 21 février 2012 !

    Texte de l'appel à signer et à faire circuler :

    Il y a urgence et il ne s’agit pas seulement de se défendre contre le durcissement des politiques d’austérité. Dans les coulisses d'une campagne électorale où la menace de la crise fait converger les deux principaux candidats vers des mesures bien voisines, se prépare un véritable « coup d'État » qui frappera d'abord la démocratie chère au peuple français. Tous les autres peuples de la zone euro seront ensuite soumis à la même moulinette.

    Afin de créer le dispositif en spirale visant à faire payer par les salariés (et surtout les 53 % des couches populaires d'ouvriers et employés et les 24 % des couches moyennes intermédiaires) l'entièreté de la dette créée par la spéculation financière des patrons du capitalisme, l'Assemblée nationale est convoquée en procédure d'urgence le 21 février 2012 pour ratifier le traité instituant le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et pour modifier l'article 136 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE, deuxième partie du Traité de Lisbonne) (1).

    Que disent nos « politiques » ? Nicolas Sarkozy propose des référendums dans un prochain quinquennat alors qu'il s'apprête à créer la dictature financière dans les jours qui viennent. C'est donc une imposture.
    Tout parlementaire qui ne vote pas contre ces textes participera à une forfaiture. L'hypocrisie de l'abstention ou du refus de vote participera de la même forfaiture.
    De quoi s'agit-il ? Ceux qui prônent la concurrence libre et non faussée comme le seul moyen à ce jour de protéger un ordre social « juste » — les ordo-libéraux — sont tout simplement en train d'organiser l'effondrement, le krach de la démocratie et de sonner la fin de la souveraineté populaire.
    Nous savons depuis l'intervention de Pierre Mendès-France le 18 janvier 1957 à l'Assemblée nationale (2) que le processus de la construction européenne du Traité de Rome était liberticide et préparait la dictature économique et financière couronnée par le Traité de Lisbonne : nous arrivons à l'achèvement du processus avec les projets de MES (adopté par les dirigeants des États le 2 février) et du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG, adopté par les dirigeants des États le 30 janvier dernier).
    Nos dirigeants espèrent ainsi définitivement soumettre les peuples à l'oligarchie financière.
    Si ce texte est voté, il faudra, à partir du 1er mars 2013 se soumettre aux diktats austéritaires du TSCG pour avoir un droit d'accès aux 700 milliards d'euros du MES. Doté de la personnalité juridique, le MES n'aura aucun compte à rendre aux citoyens des peuples, aux parlements nationaux, ni même au Parlement européen. Seule la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) sera juridiquement au-dessus de lui. La CJUE et le MES seront installés à Luxembourg, nouvelle capitale (non de droit, mais de fait) de l'Union européenne, regroupant alors les pouvoirs suprêmes des nouveaux dictateurs. Des autres instances de l'Union européenne, seule la Commission européenne de Bruxelles verra ses prérogatives augmenter, tout en étant soumise au pouvoir suprême installé à Luxembourg. Donc après avoir perdu la souveraineté monétaire, voilà que l'on nous propose de perdre la souveraineté budgétaire.

    Parce que tout cela est en contradiction avec l'article 14 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 (3), les citoyens auront à coeur de ne pas être bernés comme à l’issue du référendum de 2005.
    Signez la pétition ci-dessous, interpellez les forces politiques et vos représentants.
    Et exigeons des candidats à l’élection présidentielle qu’ils prennent parti contre ce déni de démocratie !

    133 signatures

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    (1) Ajout proposé à l’article 136, paragraphe 1, du TFUE : « Les États membres dont la monnaie est l’euro peuvent établir un mécanisme de stabilité pouvant, si nécessaire, être activé dans le but de préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi de toute aide financière en vertu du mécanisme sera soumis à de strictes conditionnalités.»
    Pour en savoir plus.
    (2 ) “L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale.”
    (3) « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.»


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